Avant d’écrire, je testai mes limites en tant qu’être humain, pour voir et me justifier jusqu’où il était possible pour moi d’atterrir et ce qui était impossible bien évidemment.
J’ai pratiqué cet art-martial pendant deux ans intensément afin d’acquérir les bases nécessaires dans la vie de tous les jours, en partie pour inscrire dans mon subconscient les réflexes que j’aurais acquis au fil du temps.
J’avais pour objectif, d’essayer de repousser mes limites toujours plus loin de jour en jour, jusqu’à en être épuisé le soir.
Je découvris peu à peu ce qu’est de travailler durement afin d’obtenir un résultat probant et réaliste à un certain degré, plus ou moins extrême, je le reconnais…
Tout cela pour réussir à exploiter en partie, les ressources qui sont enfouis en moi, pour pouvoir ainsi : saisir l’instant qui nécessitera de la vitesse, de la précision ainsi que de la force. J’essaierai alors d’être prêt avec l’assurance nécessaire.
Je ne dis pas tout, cela requiert une persévérance sans failles, et puis comme moi, une transe dans laquelle vous puisez dans votre inconscient mais que vous tournerez le dos à vos proches personnes car dans l’incompréhension totale…
Sauf que je n’avais rien à perdre et c’était leur souhait de m’endurcir, en quelques sortes, je n’ai fait qu’exécuter leur volonté. J’ai bien cru que c’était la mienne que je poussais vers le haut, mais je me trompais.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas appris, mais j’aurais pu le faire d’une manière tout autre, excepté dans la douleur qui commençait à devenir de la souffrance.
Heureusement que j’ai pu partir pour peu à peu me connaître, ou pas, ça dépend des personnes avec qui tu peux tout dire et qui ne te trahiront pas.